Face à la flambée des prix du pellet cette année, vous vous demandez peut-être si vous n’allez pas faire une croix sur votre poêle à granulés.
Si vous avez pris vos précautions assez tôt dans la saison, vous allez surement attendre de voir comment les prix vont évoluer en 2023, mais si ce n’est pas le cas et que les prix pratiqués ces derniers mois vous ont jusqu’ici découragé, à juste titre vous vous interrogez sur un retour au fioul ou à l’électrique pour cet hiver. Et peut-être même à l’avenir, songez vous à remplacer votre poêle à granulés par le bois en solution d’appoint.
Les consommateurs, ne sachant plus quelle sera à l’avenir l’énergie la plus rentable pour se chauffer, pensent en effet que le poêle à bois pourrait être la solution alternative. C’est d’ailleurs une tendance largement constatée chez nos partenaires distributeurs qui nous ont confirmer que la tendance s’était largement inversée cette année au profit du bois.
Or, la situation sur le bois bûche risque irrémédiablement de se tendre comme sur le granulé puisque le combustible bois a besoin d’un temps de séchage qui, selon l’essence, peut aller jusqu’à 3 ans pour obtenir l’hygrométrie souhaitée. Même si le bois est une énergie renouvelable, il y aura donc vraisemblablement une rareté de bois sec à court terme si la demande ne ralenti pas et un risque de demande de service après-vente important sur les poêles à bois en raison d’encrassements anormaux du foyer ou de feux de cheminées dus à la formation de bistre si les clients brûlent du bois qui n’est pas complètement sec.
Le poêle à bois ne peut pas être utilisé comme moyen de chauffage principal compte tenu de son absence d’autonomie, son autonomie maximale sans rechargement étant au maximum de 4H. Il est de surcroit plus contraignant en matière d’utilisation et d’entretien courant et nécessite une capacité de stockage plus importante.
Conclusion, si vous n’êtes pas habitué au confort d’utilisation d’un poêle à granulés “dernière génération”, vous ferez peut-être le choix du bois pour l’instant, et ce tant que le cours du pellet reste aussi élevé. Dans le cas contraire, nous ne croyons pas qu’opter pour un retour au bois puisse devenir un véritable phénomène, d’autant plus qu’il vous sera difficile, pour ce que l’on en sait, de revendre votre équipement à un tarif suffisamment intéressant si vous n’avez pas déjà amorti votre investissement de départ.